En 1911, alors que l’Europe est loin de la guerre, les artistes magnifient l’effroyable. Après 1918, il n’y a plus aucune glorification de celle-ci. La guerre a constitué un tournant pour les artistes : ils sont confrontés à une très grande violence. Que fait l’art avec l’horreur ? Y a-t-il un lien entre l’art et la guerre ? L’art peut-il se mettre au service de la guerre ?
Liste des fournitures
Livre d'Histoire de l'art
Étapes de réalisation
Les artistes au service de la guerre
André Mare (1885-1932) : André Mare et Fernand Léger sont amis et partagent un atelier. En 1914 il est mobilisé et obtient en 1916 de rejoindre une section à l’arrière du front dirigée par un peintre : c’est la section du camouflage. L’armée a fait appel à des artistes pour inventer le camouflage. André Mare se sert du cubisme à des fins guerrières.
Les artistes au service de la médecine
Henry Tonks (1862-1937) : Ce jeune médecin s’intéresse à l’art au point de devenir artiste. En 1914, il rejoint le corps médical de l’armée. Mais il est employé comme artiste pour pouvoir proposer des solutions de chirurgie esthétique. Il dessine les « gueules cassées » pour que la médecine puisse intervenir ensuite.
L’art au service de la guerre
L’art est investi de deux fonctions :
- Raconter l’histoire des guerres
- Montrer un moment héroïque
Avant on n’avait pas une vue générale de la guerre jusqu’à l’invention de l’avion. Sans la peinture, nous n’aurions eu aucune idée de l’aspect général d’une bataille. Les peintures sont des synthèses : elles remplacent les films et le photojournalisme. En même temps c’est une œuvre de mémoire, une image à la fois réaliste et inventée par le peintre de ce qu’est la guerre.