Les origines
Laissez-moi vous expliquer : le mind mapping a été inventé dans les années 60 par Tony Buzan, un psychologue anglais qui, tout au long de ses études avait connu des difficultés avec les syllabus dégoulinant d’ennui que l’université de l’époque fournissait à ses étudiants (ça vous rappelle quelque chose ?)
Il chercha donc une méthode qui lui permettrait d’étudier de manière visuelle, une méthode qui combinerait le plaisir visuel avec une structure à la fois claire et ordonnée.
Comment ça marche ?
Le Mind Mapping combine tout cela. C’est une pensée rayonnante qui part du centre d’une page blance, en format paysage et qui s’épanouit vers les bords.
Les branches s’affinent selon le niveau que l’on atteint. On utilise des mots-clés, un par branche pour permettre des associations libres.
Les images et les couleurs permettent une meilleure mémorisation en stimulant l’imaginaire et les émotions qui aident à fixer les souvenirs.
Tony Buzan affirme que la mind map reflète exactement à l’extérieur ce qui se passe à l’intérieur de votre crâne. La mind map utilise l’ensemble du cerveau, non seulement les facultés rationnelles, survalorisées dans notre culture scolaire, mais aussi la créativité et les émotions, dans une pratique holistique faisant appel à l’ensemble de l’activité cérébrale.
Un auteur allemand, Peter Weiler, affirme qu’on peut résumer la créativité en quatre mots : “d’abord rassembler, ensuite ordonner”. C’est exactement ce que fait une mind map : elle nous permet de collecter un maximum d’informations par des associations libres de mots et d’images – un vrai brainstorming – et elle les ordonne en les structurant sur ses branches qui rayonnent selon un ordre logique propre.
Qu’est-ce qu’on peut en faire ?
Ces caractéristiques font de la mind map le support idéal pour toute une série d’opérations : Tony Buzan l’appelle le “couteau suisse de la pensée“. On peut l’utiliser pour prendre des notes en réunion, pour résumer un livre, pour structurer un article pour un blog (héhéhé, vous me voyez venir ?) ou une présentation, pour gérer un projet – je vous en reparlerai – pour structurer une leçon, pour analyser un projet, pour se fixer des objectifs personnels ou professionnels, etc.
Mon voisin qui est professeur dans le secondaire l’utilise et me dit que la mind map marche extraordinairement bien pour les enfants dyslexiques : les couleurs et la structuration spatiale les aident énormément. De plus, alors qu’ils sont mal à l’aise avec les longues phrases, les mots-clés et les images leur procurent un support qui leur donne un sentiment de sécurité.
C’est un outil de mémorisation extraordinaire : Tony Buzan est aussi l’organisateur du Championnat du monde de la mémoire…
Personnellement, je l’utilise de plus en plus. Que ce soit à la main ou à l’aide de logiciels – comme pour cette carte-ci – que ce soit pour résumer un livre – je suis un lecteur boulimique – ou pour préparer une session de formation, pour structurer un site web ou préparer un catalogue de produits, je n’utilise plus rien d’autre.
Dans mon travail de business coach, je l’utilise afin d’analyser et de suivre le projet des personnes que j’accompagne. C’est un outil redoutable, sous ses faux airs bonhommes : il ne laisse rien passer.
J’aurai l’occasion de vous reparler de cet outil fantastique. Je vous prépare une série d’articles… mais aussi des ateliers qui feront largement appel à cette technique et à quelques autres que je vous présenterai bientôt, promis.
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________*التــَّـوْقـْـيـعُ*_________
لا أحد يظن أن العظماء تعساء إلا العظماء أنفسهم. إدوارد ينج: شاعر إنجليزي